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20Nov/17Off

Nombre de cas et taux d’incidence des cancers de l’enfant

Pour la période 2007-2011, l’incidence annuelle des cancers de l’enfant est estimée à 152,8 cas par million d’enfants âgés de 0 à 14 ans, ce qui représente environ 1 750 nouveaux cas par an en moyenne. En d’autres termes, un enfant sur 400 environ sera atteint d’un cancer avant l’âge de 15 ans. Les cancers de l’enfant diffèrent de ceux de l’adulte, avec une extrême rareté des carcinomes, majoritairement rencontrés chez l’adulte. Ils sont décrits selon une classification spécifique, fondée à la fois sur le type histologique et le site primaire : l’International Classification of Childhood Cancer (ICCC ; Steliarova-Foucher, 2005). Les principaux types observés chez l’enfant sont les leucémies (28 % des cas, dont 80 % de leucémies aiguës lymphoblastiques), les tumeurs du système nerveux central (SNC : 25 %) et les lymphomes (11 %). Un quart des tumeurs de l’enfant sont des tumeurs embryonnaires (néphroblastomes, neuroblastomes, rétinoblastomes…), quasiment inexistantes chez l’adulte. Globalement, aucune variation significative de l’incidence des cancers de l’enfant n’est mise en évidence entre 2000 et 2011, la variation moyenne annuelle (VMA) du taux d’incidence étant estimée à 0,1 %. L’incidence reste stable sur la période pour les différents groupes de cancers définis selon l’ICCC, à l’exception du groupe des tumeurs du SNC, pour lequel on note une augmentation significative de l’incidence de 0,9 % par an en moyenne, qui suit les améliorations des diagnostics et de l’enregistrement de certains gliomes. Sur la période 2000-2011, globalement, aucune hétérogénéité spatiale significative de l’incidence des cancers de l’enfant n’est mise en évidence à l’échelle des régions ou des départements (nombre moyen de cas diagnostiqués par département : 220, médiane : 167). Pour la représentation cartographique, le risque relatif de cancers de l’enfant dans chaque département est estimé dans un premier temps par le ratio d’incidence standardisé sur l’âge (SIR). Ce ratio est défini comme le rapport entre le nombre de cas observés dans un département donné et le nombre de cas qu’on s’attendrait à observer dans ce département si l’incidence était homogène sur toute la France. La précision du SIR dans un département particulier dépend de la taille de la population de ce département. Plus il est peuplé et plus l’estimation du risque de cancer par le SIR sera précise. Afin de réduire l’imprécision statistique des estimations, notamment pour les départements les moins peuplés, les SIRs estimés par un modèle hiérarchique bayésien (Besag et al., 1991) sont également représentés (on parle de « SIRs lissés » par opposition aux « SIRs bruts » obtenus sans modélisation). Ce type de modèle permet de prendre en compte les nombres de cas observés dans chaque département mais également dans les départements voisins, ce qui rend les estimations plus stables. Pour la période 2000-2011, les SIRs bruts départementaux varient de 0,67 à 1,28 et le risque de cancer de l’enfant semble assez homogène sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, la représentation cartographique des SIRs lissés ne montre aucune structure spatiale particulière. Il en est de même lorsqu’on considère deux sous-périodes de 6 ans, 2000- 2005 et 2006-2011.

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17Nov/17Off

Il descend de la montagne en motoneige

Youpiya-ya-youpi ! Ma douce et tendre a peur des étendues neigeuses. Moi, c'est l'inverse. Je préfère largement la neige à la mer. J'adore me retrouver au coeur de la neige. Je ne sais pas pourquoi, ça me fait un bien fou. Je suis donc un habitué du ski alpin (j'en fais tous les ans, et plutôt deux fois qu'une). Mais la semaine dernière, j'ai testé un autre type de locomotion, avec une randonnée en motoneige à La Mongie. Je dois dire que, contre toute attente, ça m'a beaucoup plu. J'étais sûr que le vacarme des motoneiges me porterait sur les nerfs (ça va un peu à l'encontre d'une expérience au coeur de la nature), mais finalement, j'ai vite oublié tout ça, une fois lancé. Nous formions un groupe de cinq. Nous sommes partis alors que le soleil disparaissait derrière la montagne. Au début, il m'a fallu un temps d'adaptation pour contrôler ma motoneige. Ce n'est pas compliqué : le frein est dans la main gauche, l'accélérateur à droite. Mais il faut quand même le permis de conduire pour pouvoir le conduire. L'engin est extrêmement nerveux : il vaut donc mieux ne pas faire le comique (genre Coluche ; on voit où ça l'a mené). Mais dès lors que j'ai pris le coup de main et que j'ai pu me concentrer sur le plaisir de la conduite, ça a commencé à devenir très sympathiques. Mais ce n'était encore que le début. Les derniers rayons de lumière ont disparu, pour ensuite faire place à l'obscurité. Et là, cette aventure, qui était déjà bien plaisante, est devenue encore plus incroyable. Imaginez un peu. La piste enneigée, la nuit, la lumière des feux arrière des autres conducteurs. Et rien d'autre. Le reste du monde a cessé d'exister. C'est difficile de décrire ce qu'on éprouve alors. On prend tellement de plaisir à conduire que le vacarme des moteurs en devient secondaire. Je n'avais jamais exploré une piste de ski à la nuit tombée, et je dois dire que j'ai été impressionné par les sensations qu'offre la conduite de nuit. Si vous êtes comme moi toujours en quête d'expériences originales, je vous recommande vivement cette randonnée en motoneige à La Mongie. C'est une expérience à vivre ! Plus d'information est disponible sur le site de l'agence organisatrice de randonnée en motoneige à La Mongie. Cliquez sur le lien.

motoneige6 (2)

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