Sur tous les toits du monde

31Juil/18Off

Dans ma Mercedes

Après que BMW a divisé son opinion, mais a trouvé le succès, avec ses coupés X6 et X4 SUV, Mercedes a décidé d'entrer dans l'acte. Tout d'abord, la société a lancé une version plus épurée de la grande GLE, et maintenant, son plus petit GLC Coupé. En dessous, il est basé sur la berline de classe C de la société, et partage une grande partie de son front-end avec son compagnon de route plus traditionnel, le GLC. Cependant, le Coupé est en réalité plus bas, légèrement plus long et obtient une ligne de toit arrière plus inclinée pour une injection de style. Le X4 mentionné ci-dessus est le plus proche rival pour le nouveau coupé GLC, mais Mercedes a également un œil sur la Porsche Macan à prix similaire. Lisez la suite dans les pages suivantes pour voir comment elle se compare à la concurrence, et également pour savoir quels garnitures et moteurs nous favorisons. Comme le GLC régulier, le coupé GLC ne bénéficie pas du dernier moteur diesel quatre cylindres de Mercedes, qui a fait ses débuts dans sa berline de classe E. Pourtant, avec 201 ch à faire appel et une bonne dose de puissance de traction à bas régime, le Coupé GLC ne se bat pas pour le rythme lorsque demandé. Sur un terrain particulièrement accidenté, la 250D semble légèrement essoufflée à côté du six cylindres diesel 350 d plus costaud. Néanmoins, dans les deux cas, la boîte de vitesses automatique à neuf rapports de série fait un bon travail de sélection de la bonne vitesse la plupart du temps, qui tire le meilleur parti du moindre moteur. Le moteur diesel de 2,1 litres du GLC Coupé grogne lorsqu'il est poussé dur et qu'il y a des vibrations mineures aux commandes, mais il se règle bien dans une conduite détendue et n'est pas pire que le moteur d'une BMW X4 xDrive20d. Mis à part un peu de bruit de la route, l'intérieur du GLC Coupé est silencieux aussi. Le fameux moteur à six cylindres 350 d de Mercedes est un modèle bien plus raffiné, qui tourne au ralenti provoquant des vibrations ou trop de bruit lorsqu'on les pousse fort. Cependant, c'est le prix plus élevé et les coûts de fonctionnement doivent être considérés en premier. Nous sommes encore à essayer le niveau d'entrée 220 d. Si vous recherchez une motorisation essence, il n'y a pour l'instant qu'une seule option: la GLC 43, AMG-fettled. Elle embarque un V6 de 3,0 litres à double turbocompresseur qui offre une accélération rapide. Cela peut sembler génial et rapide, mais vous aurez de la chance de voir une économie de carburant dans les hautes années 20, surtout si vous vous amusez. Le GLC Coupé obtient le même réglage de direction variable que le GLC, mais il a été légèrement plus rapide pour donner une sensation plus sportive. En vérité, bien que ce soit assez précis, il se sent toujours inégalement pondéré et non communicatif. Il n'y a aucun doute qu'une Porsche Macan a plus de sensations et qu'elle est plus agile. Il existe deux options de suspension: une configuration standard non réglable et un système de suspension pneumatique en option. Dans la forme de ce dernier, le GLC Coupé a absorbé les routes accidentées sur des alliages standard AMG Line 19 et a donné une flottaison agréable. promenade amortie sur l'autoroute. Pour plus d'informations, allez sur le site des plus belles voitures du monde.

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30Juil/18Off

Le paradoxe de la propriété intellectuelle

La propriété intellectuelle occupe une place centrale dans l’économie de l’immatériel. En effet, dans une économie où les idées priment, où c’est l’innovation qui crée de la valeur, il est normal que les acteurs cherchent à protéger ces idées ou, à tout le moins, le bénéfice économique qu’ils peuvent en tirer. La propriété intellectuelle doit donc normalement permettre de garantir la rente temporaire qu’une entreprise peut tirer d’une innovation. De fait, on constate une multiplication du recours aux instruments juridiques destinés à protéger cette propriété intellectuelle, notamment les brevets et les marques. Pour autant, cette protection apparaît de plus en plus fragile et complexe à mettre en œuvre. La remise en cause de l’intégration verticale des entreprises et le recours croissant à la sous-traitance de la production dans des pays émergents font que les entreprises ont beaucoup plus de mal à éviter la copie de leurs produits et la récupération de leurs innovations par d’autres producteurs. D’après l’organisation mondiale des douanes, la contrefaçon dans le monde serait passée de 5,5 Md $ en 1982 à plus de 500 en 2005, ce qui équivaudrait à environ 7 % du commerce mondial. Le phénomène prend de l’ampleur dans de nouveaux secteurs : pharmacie, logiciels… Dans d’autres domaines, les faibles coûts de reproduction associés aux nouvelles techniques de diffusion, en particulier Internet, facilitent grandement le piratage d’œuvres et des produits dématérialisés, au mépris des règles applicables en matière de propriété intellectuelle. Ainsi, le nombre de morceaux de musique circulant illégalement via les réseaux de peer to peer est estimé à 760 millions par l’industrie du disque. Dans le même temps, le fait de mettre des barrières à la circulation des idées ou des innovations n’est pas toujours économiquement fondé et, dans bien des cas, de cette circulation naissent justement de nouvelles idées et de nouvelles innovations. L’exemple du logiciel libre ou encore du phénomène « wiki » sont deux exemples de la fécondité de l’échange sans contrainte des idées et des savoirs. Il y a donc un certain intérêt pour l’ensemble de l’économie et de la société à éviter que les règles en matière de propriété intellectuelle ne viennent brider la création et l’innovation. Comme le démontre l’écosystème du Web 2.0 fondé sur la collaboration et la participation actives des internautes, l’échange se bâtit en dehors du cadre classique de la propriété intellectuelle, sans que qui que ce soit ne songe à protéger le contenu de son blog ou à faire payer sa participation à la rédaction d’un article de Wikipédia. Tel est donc le paradoxe de la propriété intellectuelle dans l’économie de l’immatériel : elle en constitue un des fondements en protégeant les revenus de l’innovation mais, face à l’accélération des échanges intellectuels et le développement des réseaux, elle devient de plus en plus fragile.

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