Sur tous les toits du monde

8Déc/17Off

A Lisbonne au réel

Vous connaissez l'histoire du premier film passé au cinéma ? C'était l'arrivée en gare de la Ciotat : un train fonçait vers l'écran. Ce n'était qu'un film, mais les gens étaient si peu habitués à cette technologie que certains spectateurs se sont enfuis de la salle en hurlant. L'anecdote prête à rire. Pourtant, je vous assure que nous sommes en passe de vivre la même expérience, et de devoir lutter pour ne pas nous enfuir à notre tour de la salle ! Dernièrement, j'ai en effet fait un incentive à Lisbonne où j'ai pu tester la VR. Et je peux vous dire que ça a été un choc. Depuis ce jour-là, je pense même me faire offrir un Samsung Gear VR en décembre prochain ! Je sous-estimais complètement cette technologie, jusque-là. Comme la plupart de mes collègues, et peut-être comme vous. Mais c'était une erreur de jugement. Parce que c'est réellement bluffant. Ce n'est pas le graphisme qui est sidérant. En définitive, on voit bien les limites de l'appareil. Mais l'immersion est si extrême, si totale, qu'on a franchement le sentiment d'arpenter cette réalité parallèle. J'ai par exemple pu tester un survival horror FPS où il fallait arpenter un labyrinthe habité par des monstres. Même si ce n'était qu'un jeu, j'ai été terrifié tout du long. Et tous ceux qui l'ont testé ont également fait des bonds, au point que certains ont retiré le casque et n'ont plus voulu continuer. Ca ne vous rappelle pas une certaine salle de cinéma ? Il n'y a vraiment pas de point de comparaison entre ce qu'on ressent avec un casque et devant un écran. Avec ce dernier, il subsiste toujours une réalité rassurante : la table basse, les coussins, le chat qui dort à vos côtés, etc. Mais avec un casque sur la tête, la réalité n'existe plus : vous êtes projeté dans un univers immatériel. Je comprends mieux pourquoi tant de grands acteurs (Google, Apple, Facebook, etc) tentent de percer dedans, et je suis pressé de voir ce que tout ça va donner ! Au final, j'ai adoré cet incentive. Voilà d'ailleurs l'agence qui l'a organisé, si vous voulez organiser un incentive. A lire sur le site de cet incentive à Lisbonne.

8Déc/17Off

Euro : des déséquilibres courants

Globalement, en dépit de la fermeté de l’euro, la balance courante de la zone euro reste proche de l’équilibre. Par contre, la Chine et le Japon dégagent des excédents courants considérables, à l’inverse des États-Unis dont le déficit extérieur n’a cessé de se creuser entre 1995 et 2005. Les déséquilibres courants sont donc pour l’essentiel la conséquence d’une inadéquation entre le niveau d’épargne et le niveau d’investissement domestiques outre-Atlantique et en Asie. Dans ce contexte, il paraît logique que l’affaiblissement du dollar fasse écho à ces distorsions. D’ailleurs, depuis 2006, on peut observer l’amorce d’un redressement du solde extérieur américain, qui serait encore plus marqué si l’on raisonnait en termes de taux de couverture ou en excluant l’alourdissement de la facture énergétique. Cette amélioration des comptes extérieurs américains trouve son origine dans les gains de compétitivité générés par la baisse du dollar ainsi que par une modération de la demande intérieure qui a contribué à un net freinage des importations. En revanche, la faiblesse du yen comme la très faible appréciation du yuan constituent bien des anomalies dans le système de change mondial. En d’autres termes, si l’on s’en tenait aux forces que devraient exercer les balances courantes sur les parités monétaires, le taux de change effectif de l’euro aurait dû rester stable ces dernières années, en recouvrant une appréciation de l’euro contre le dollar, mais une dépréciation de la monnaie unique européenne contre le yen et le yuan. Ceci n’a pas été le cas, notamment en raison de l’interventionnisme des autorités monétaires japonaises pour favoriser un yen plutôt faible et par une gestion stricte du change par la Banque centrale chinoise.

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