Sur tous les toits du monde

20Mar/18Off

Au volant d’une Aston

Ce n'est pas tous les jours que ça arrive, et ça méritait bien de vous en toucher un petit mot : tout récemment, j'ai pris le volant d'une Aston Martin. J'ai réalisé ce rêve durant un stage de pilotage à Paris, où j'ai pu conduire ce monstre dans des conditions optimales : sur un circuit de course où j'ai pu constater qu'elle était à la hauteur de sa réputation et de celle de James Bond. Un pur moment d'excitation, en vérité ! J'ai adoré pouvoir conduire dans ces conditions. J'adore piloter, et je ne m'en lasserai sans doute jamais. Néanmoins, sur la route, je trouve que mon plaisir s'est quelque peu étiolé, ces dernières années. Il faut dire que la routine du trajet et toutes les restrictions de vitesse en chemin contribuent pour beaucoup à cette lassitude : la conduite est devenue franchement déplaisante, de nos jours. Ce sont les restrictions qui gâchent le plus le désir, selon moi. Il n'y a encore pas si longtemps, la conduite sur route était encore évocatrice de liberté. Je me souviens que pendant mes jeunes années (qui ne sont pas si lointaines que ça), les ceintures de sécurité à l'arrière n'existaient par exemple pas., et qu'il y avait cent fois moins de panneaux qu'aujourd'hui. Je ne nie pas que nous sommes de plus en plus nombreux au volant, ce qui impose un minimum de règles. Mais nous vivons dans une société beaucoup trop codifiée pour prendre encore le moindre plaisir dans la conduite. Et ce n'est sans doute qu'un début. Ça ne m'étonnerait pas que dans quelques années, l'on nous impose des autoroutes bornées à 70 km/h (sauf pour les politiques qui peuvent évidemment conduire à la vitesse qu'ils veulent). Le problème de cette société ultrasécuritaire, c'est qu'elle est le plus souvent contre-productive. On le voit bien avec les allergies qui se sont répandues comme une traînée de poudre quand nous avons commencé à javelliser les maisons. Toute exagération est potentiellement nocive, et ce que nos dirigeants font pour nos routes est à mon sens bien au-delà de l'excès. C'est simple : lorsque je vois un radar, je me sens soudain l'envie d'écraser le pied sur l'accélérateur ! Si cette conduite sur circuit vous tente, je vous mets en lien le site sur lequel j'ai dégoté ce stage de pilotage. Offrez-vous un moment de liberté, si vous êtes comme moi frustré de la société actuelle ! A lire sur le site du stage de pilotage Aston Martin.

aston rapide

Remplis sous: Non classé Commentaires
13Mar/18Off

Droits des minorités en Europe

L’année dernière, les minorités restaient largement en butte à la discrimination et à la stigmatisation dans toute l’Europe et l’Asie centrale. Divers groupes étaient visés par des actes de harcèlement et des violences et devaient faire face à un certain nombre d’obstacles les empêchant de participer pleinement à la vie de la société. Les discriminations contre les Roms restaient monnaie courante en Slovaquie. Une procédure d’infraction entamée par la Commission européenne contre la Slovaquie et la Hongrie pour discrimination et ségrégation systématiques des enfants roms dans le système scolaire était en cours. Selon les estimations, 170 000 Roms vivaient en Italie, dont environ 40 000 dans des camps où les conditions étaient sordides ; et pour plusieurs milliers d’entre eux, l’isolement dans des camps coupés du reste de la population, la discrimination en matière d’accès au logement social et les expulsions forcées continuaient de faire partie de la vie quotidienne. La Commission européenne n’avait toujours pas pris de mesures efficaces pour en finir avec la discrimination à l’égard des Roms. Les musulmans étaient eux aussi victimes de discriminations, en particulier lors de la recherche d’un emploi, au travail et en matière d’accès à certains services publics ou privés, tels que l’enseignement ou les soins de santé. En Autriche, une nouvelle loi interdisait le port de tout accessoire vestimentaire couvrant intégralement le visage dans l’espace public, limitant de façon disproportionnée le droit à la liberté d’expression, de religion ou de convictions. Les autorités du Tadjikistan ont contraint des milliers de femmes à ne pas porter le foulard islamique (hijab) dans les lieux publics, en application de la loi sur les traditions.

Remplis sous: Non classé Commentaires