Euro : des déséquilibres courants
Globalement, en dépit de la fermeté de l’euro, la balance courante de la zone euro reste proche de l’équilibre. Par contre, la Chine et le Japon dégagent des excédents courants considérables, à l’inverse des États-Unis dont le déficit extérieur n’a cessé de se creuser entre 1995 et 2005. Les déséquilibres courants sont donc pour l’essentiel la conséquence d’une inadéquation entre le niveau d’épargne et le niveau d’investissement domestiques outre-Atlantique et en Asie. Dans ce contexte, il paraît logique que l’affaiblissement du dollar fasse écho à ces distorsions. D’ailleurs, depuis 2006, on peut observer l’amorce d’un redressement du solde extérieur américain, qui serait encore plus marqué si l’on raisonnait en termes de taux de couverture ou en excluant l’alourdissement de la facture énergétique. Cette amélioration des comptes extérieurs américains trouve son origine dans les gains de compétitivité générés par la baisse du dollar ainsi que par une modération de la demande intérieure qui a contribué à un net freinage des importations. En revanche, la faiblesse du yen comme la très faible appréciation du yuan constituent bien des anomalies dans le système de change mondial. En d’autres termes, si l’on s’en tenait aux forces que devraient exercer les balances courantes sur les parités monétaires, le taux de change effectif de l’euro aurait dû rester stable ces dernières années, en recouvrant une appréciation de l’euro contre le dollar, mais une dépréciation de la monnaie unique européenne contre le yen et le yuan. Ceci n’a pas été le cas, notamment en raison de l’interventionnisme des autorités monétaires japonaises pour favoriser un yen plutôt faible et par une gestion stricte du change par la Banque centrale chinoise.
Nombre de cas et taux d’incidence des cancers de l’enfant
Pour la période 2007-2011, l’incidence annuelle des cancers de l’enfant est estimée à 152,8 cas par million d’enfants âgés de 0 à 14 ans, ce qui représente environ 1 750 nouveaux cas par an en moyenne. En d’autres termes, un enfant sur 400 environ sera atteint d’un cancer avant l’âge de 15 ans. Les cancers de l’enfant diffèrent de ceux de l’adulte, avec une extrême rareté des carcinomes, majoritairement rencontrés chez l’adulte. Ils sont décrits selon une classification spécifique, fondée à la fois sur le type histologique et le site primaire : l’International Classification of Childhood Cancer (ICCC ; Steliarova-Foucher, 2005). Les principaux types observés chez l’enfant sont les leucémies (28 % des cas, dont 80 % de leucémies aiguës lymphoblastiques), les tumeurs du système nerveux central (SNC : 25 %) et les lymphomes (11 %). Un quart des tumeurs de l’enfant sont des tumeurs embryonnaires (néphroblastomes, neuroblastomes, rétinoblastomes…), quasiment inexistantes chez l’adulte. Globalement, aucune variation significative de l’incidence des cancers de l’enfant n’est mise en évidence entre 2000 et 2011, la variation moyenne annuelle (VMA) du taux d’incidence étant estimée à 0,1 %. L’incidence reste stable sur la période pour les différents groupes de cancers définis selon l’ICCC, à l’exception du groupe des tumeurs du SNC, pour lequel on note une augmentation significative de l’incidence de 0,9 % par an en moyenne, qui suit les améliorations des diagnostics et de l’enregistrement de certains gliomes. Sur la période 2000-2011, globalement, aucune hétérogénéité spatiale significative de l’incidence des cancers de l’enfant n’est mise en évidence à l’échelle des régions ou des départements (nombre moyen de cas diagnostiqués par département : 220, médiane : 167). Pour la représentation cartographique, le risque relatif de cancers de l’enfant dans chaque département est estimé dans un premier temps par le ratio d’incidence standardisé sur l’âge (SIR). Ce ratio est défini comme le rapport entre le nombre de cas observés dans un département donné et le nombre de cas qu’on s’attendrait à observer dans ce département si l’incidence était homogène sur toute la France. La précision du SIR dans un département particulier dépend de la taille de la population de ce département. Plus il est peuplé et plus l’estimation du risque de cancer par le SIR sera précise. Afin de réduire l’imprécision statistique des estimations, notamment pour les départements les moins peuplés, les SIRs estimés par un modèle hiérarchique bayésien (Besag et al., 1991) sont également représentés (on parle de « SIRs lissés » par opposition aux « SIRs bruts » obtenus sans modélisation). Ce type de modèle permet de prendre en compte les nombres de cas observés dans chaque département mais également dans les départements voisins, ce qui rend les estimations plus stables. Pour la période 2000-2011, les SIRs bruts départementaux varient de 0,67 à 1,28 et le risque de cancer de l’enfant semble assez homogène sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, la représentation cartographique des SIRs lissés ne montre aucune structure spatiale particulière. Il en est de même lorsqu’on considère deux sous-périodes de 6 ans, 2000- 2005 et 2006-2011.
Il descend de la montagne en motoneige
Youpiya-ya-youpi ! Ma douce et tendre a peur des étendues neigeuses. Moi, c'est l'inverse. Je préfère largement la neige à la mer. J'adore me retrouver au coeur de la neige. Je ne sais pas pourquoi, ça me fait un bien fou. Je suis donc un habitué du ski alpin (j'en fais tous les ans, et plutôt deux fois qu'une). Mais la semaine dernière, j'ai testé un autre type de locomotion, avec une randonnée en motoneige à La Mongie. Je dois dire que, contre toute attente, ça m'a beaucoup plu. J'étais sûr que le vacarme des motoneiges me porterait sur les nerfs (ça va un peu à l'encontre d'une expérience au coeur de la nature), mais finalement, j'ai vite oublié tout ça, une fois lancé. Nous formions un groupe de cinq. Nous sommes partis alors que le soleil disparaissait derrière la montagne. Au début, il m'a fallu un temps d'adaptation pour contrôler ma motoneige. Ce n'est pas compliqué : le frein est dans la main gauche, l'accélérateur à droite. Mais il faut quand même le permis de conduire pour pouvoir le conduire. L'engin est extrêmement nerveux : il vaut donc mieux ne pas faire le comique (genre Coluche ; on voit où ça l'a mené). Mais dès lors que j'ai pris le coup de main et que j'ai pu me concentrer sur le plaisir de la conduite, ça a commencé à devenir très sympathiques. Mais ce n'était encore que le début. Les derniers rayons de lumière ont disparu, pour ensuite faire place à l'obscurité. Et là, cette aventure, qui était déjà bien plaisante, est devenue encore plus incroyable. Imaginez un peu. La piste enneigée, la nuit, la lumière des feux arrière des autres conducteurs. Et rien d'autre. Le reste du monde a cessé d'exister. C'est difficile de décrire ce qu'on éprouve alors. On prend tellement de plaisir à conduire que le vacarme des moteurs en devient secondaire. Je n'avais jamais exploré une piste de ski à la nuit tombée, et je dois dire que j'ai été impressionné par les sensations qu'offre la conduite de nuit. Si vous êtes comme moi toujours en quête d'expériences originales, je vous recommande vivement cette randonnée en motoneige à La Mongie. C'est une expérience à vivre ! Plus d'information est disponible sur le site de l'agence organisatrice de randonnée en motoneige à La Mongie. Cliquez sur le lien.
Les mosquées et les associations cultuelles
Les mosquées sont, avec les ELCO, les institutions qui répondent à la demande d'enseignement de l'arabe. Selon une statistique déjà ancienne du ministère de l’Intérieur, difficile à vérifier mais corroborée par des appréciations qualitatives et des témoignages, il y aurait plus de 80 000 jeunes Français qui apprennent l'arabe dans des mosquées, des associations cultuelles ou caritatives ou des instituts liés à des centres religieux. Ce n’est pas un mal en soi : les mosquées, dans leur immense majorité, ne sont pas des lieux de radicalisation et les valeurs religieuses et éthiques qui s’y enseignent sont compatibles avec le cadre républicain. En revanche, l’apprentissage de l’arabe y est dispensé avec une pédagogie différente de celle dispensée à l’école publique, fondée notamment sur l’apprentissage par cœur de textes religieux. Les valeurs inculquées sont souvent celles des pays d’origine et elles sont transmises par des pédagogues de ces pays qui ne sont pas forcément en phase avec les défis et le quotidien des musulmans français. De plus, le cadre religieux s’imbrique dans l’apprentissage de la langue et favorise souvent le prosélytisme. C’est en particulier le cas des mosquées salafistes, dont les cours d’arabe, très prisés, sont souvent la porte d’entrée vers un encadrement religieux associatif qui s’étend alors à bien d’autres aspects de la vie. Cela conforte l’idée que l’arabe est la langue de l’islam, mais aussi de la version de l’islam que chaque mosquée voudra bien dispenser. Cela contribue à la confusion et à l’amalgame entre arabité et islamité et biaise tout enseignement de la langue et des cultures arabes. C’est aussi souvent grâce aux revenus que procurent ces cours d’arabe que les associations cultuelles se financent. Ainsi, si l’on compare la carte des associations cultuelles musulmanes enseignant l’arabe avec celle des collèges dispensant cet enseignement dans le département de la Seine-Saint Denis, il est aisé de constater que l’Éducation nationale pousse paradoxalement les jeunes Français vers les mosquées, tant l’enseignement de la langue arabe est à la fois peu présent à l’école publique et fort dans les mosquées.
Colloque commercial de Boston
Il y a quelques jours, j'ai assisté à un séminaire à Boston dédié à l'écoute client. Et on nous y a rappelé quelques règles qui me semblent intéressantes pour privilégier cette écoute souvent en berne chez les commerciaux. Tout d'abord, il est essentiel de repréciser une chose : écouter ne saurait se résumer à laisser parler le client dans le vide. C'est plutôt analyser ses propos, le questionner, s'intéresser à son mode de fonctionnement. C'est prendre en compte les mots qu'il emploie mais aussi le contexte. Car les expressions du visage et le timbre de la voix en disent long, pour qui sait y prêter attention ! Vos commerciaux le perçoivent-ils ? Rien n'est moins sûr. Et si vous en doutez, vous auriez tout à gagner à réaliser un audit auprès d'eux pour répondre à cette question. Si vos commerciaux ont des progrès à faire en la matière, il est fondamental, non de leur imposer cette écoute, mais de leur expliquer par A plus B ce qu'elle leur apportera. Vous devez par exemple démontrer à vos commerciaux que l'écoute des aspirations clients peut être particulièrement utile à l'atteinte de leurs objectifs. Elle peut être utile pour développer une argumentation plus percutante, pour avoir un ROI bien plus rentable... Autant d'éléments qui viendront grossir le chiffre d'affaires du commercial et qui intéresseront donc ce dernier. Enfin, pour éviter tout retour en arrière et s'assurer que les commerciaux sont toujours au top sur cette question, il faut leur proposer un programme permettant de contrôler leur capacité d'écoute. Ça n'a rien de bien compliqué : leur apprendre à rentrer systématiquement les données du client dans le CRM permet déjà de se faire une idée assez précise d'où ils en sont ! Ces règles n'ont rien de neuf, bien sûr. Mais il n'est pas rare de les ignorer, quand on a la tête dans le guidon. Pourtant, on pourrait s'éviter bien des maux à les garder toujours à l'esprit ! A part ça, j'ai bien apprécié ce séminaire. Vous pouvez voir le site de l'agence qui en est responsable, pour ceux que ça intéresse. Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur de ce séminaire à Boston.
YAWP !
Je crois que ça n'a jamais été une meilleure période pour pousser son cri barbare. Yawp ! Nous avons 5% de chances seulement de limiter le réchauffement climatique à 2°C (bien au-dessus de ce que nous promettent les accords non contraignants de Paris...). Yawp ! Le Royaume-Uni a décidé de se désunir du monde et de faire cavalier solitaire, dans une société où la mondialisation rend la chose totalement utopique et à rebours de l'Histoire. Yawp ! La plus grande puissance du monde est dirigée par un clown orange qui ne cesse, depuis six mois, d'accumuler les bévues, les outrances et les échecs ! Yawp yawp yawp ! Notre pays est dirigé par un président qui, plutôt que d'assumer ses échecs, préfère utiliser ses lieutenants comme fusible : quand une de ses mesures est mal accueillie (la baisse des APL, en l'occurrence), il prétend qu'il s'agit d'une mesure du précédent gouvernement (Hollande a bon dos, décidément) et que c'est une "connerie sans nom". Je n'ose imagine toutes les mesures qui seront abandonnées dans les mois qui viennent : non parce que Macron rétropédale comme Hollande, mais parce qu'il est entouré d'incapables qui ne font que des "conneries sans nom". Yawp yawp yawp ! Au vu de l'actualité, je crois que j'aurai souvent l'occasion de pousser mon cri barbare !